Donell Jones "Lyrics" (2010)

Publié le par Cédric C.

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1. The World Is Yours   
2. Your Place   
3. Love Like This
4. Imagine That
5. Backdoor
6. Blackmail   
7. All About The Sex
8. Stripclub (Feat. Yung Joc)
9. What's Next   
10. You Can Burn
11. The Finer Things In Life
12. Just A Little   
13. O How I Wonder

 

Impressions: 4 ans, c'est désormais le rythme de croisière à Donell Jones pour présenter un nouvel album, on s'y était fait, un peu comme les JO, on attendait cela avec impatience.  Entre temps, Donell n'a pourtant pas chômé, un Best Of sorti en 2007 et la fondation de son propre label E-One, engendrant la fin des années LaFace, c'est définitivement une page qui se tourne.  Je ne croyais pas si bien dire car le mot déception n'est définitivement pas assez fort pour définir l'émotion ressentie lors de l'écoute de cet opus. Celle ci, il est vrai, ne peut pas démarrer plus mal avec "The World Is Ours", où il m'a fallu regarder par 2 fois si j'avais bien inséré "Lyrics" dans ma platine. On retrouve un Donell qui n'est plus que l'ombre de lui même sur le second morceau "Your Place" à la production calamiteuse. Les single "Imagine That" et  "Love Like This" sont dans la même veine, une interprétation tout juste correct, mais des instrus ignobles. Un peu de répit avec "Backdoor", pas mauvais en soi, mais où le talkbox n'a, pour moi, pas sa place. Les 2 titres suivant sont sans conteste les 2 meilleurs de l'album (avec toutefois "The Finer Things In Life") où on a l'impression de retrouver un vrai Donell Jones. Le plaisir est malheureusement de courte durée car les pistes 8, 9 et 10 sont dans la lignée de la piste 1; indignes d'un tel artiste. Enfin, "Just a Little" et "O How I Wonder" se laissent tout juste écouter. Au final, ce dernier album est une réelle déconvenue, 3 titres seulement pour redresser la barre, c'est maigre, très maigre, cependant, ceux ci nous laissent entrevoir que l'ancien Donell, celui que l'on apprécie tant, celui des 90s, de "No Interruptions" et "This Luv", est toujours là, enfoui quelque part et c'est pour celà que l'on continue à l'aimer. Vivement 2014.

Publié dans D

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